LA CORRRUPTION INSTITUTIONALISEE EN RDC

Publié le par aimonscongokinshasa

Sous le haut patronage du Groupe de presse Le Potentiel Les intellectuels congolais réfléchissent sur la corruption en RDC Kinshasa, le 29/11/2010 Le groupe de presse « Le Potentiel », en collaboration avec le Ministère de la Justice et Droits Humains, ainsi que la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), a organisé une conférence débat sur la corruption en RDC, le samedi 27 novembre dernier, dans la salle de conférence de la Paroisse Notre Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe. Dans l’assistance, l’on a noté la présence de plusieurs juristes, les professeurs d’universités, les étudiants, les professionnels des médias, les chefs coutumiers et tant d’autres personnalités. Parmi les intervenants, il y a eu le Ministre de la Justice, Luzolo Bambi Lessa ; le Coordonnateur de la NSCC, Jonas Tshiombela et le sociologue Pierre Mbemba, professeur d’universités. Ils ont exposé tour à tour, respectivement sur les stratégies de lutte contre la corruption ; la corruption et l’impunité en RDC ; et l’approche sociologique de la corruption. Le Ministre Luzolo a brièvement brossé les quatre axes de stratégies, arrêtés jusque là pour combattre la corruption. Il s’agit des réformes, croire ou ne pas croire à la Tolérance Zéro ; la sensibilisation ; le partenariat avec les ONG qui ont permis quelques résultats ; et la répression dont chacun de nous doit prendre ses responsabilités en tant que citoyen congolais. Enfin, le Ministre a rappelé que la justice est un élément important dans le développement d’un pays qui se dit démocratique. Cependant, il a remercié le Chef de l’Etat, le garant de la justice congolaise pour son engagement dans l’opération ‘Tolérance zéro’. Jonas Tshiombela de son côté, a fait un état des lieux de la corruption dans l’administration publique. Il a mis un accent particulier sur le détournement de fonds qui sévit dans l’administration publique. Enfin, Freddy Mulumba, Adg du Groupe de Presse Le Potentiel, estime qu’en dehors de la sanction pénale, il faut qu’il ait une sanction sociale. C’est-à-dire, de pouvoir même isoler la personne qualifiée de corrupteur. L’Etat n’est pas un bien privé, mais un bien public, a-t-il conclu. Pour les chefs coutumiers, pour lutter contre la corruption en RDC, le Gouvernement doit associer les médias et les ONG dans la campagne, pour parvenir à toucher toutes les couches sociales. Huguette Makuela et Violette Nseya La Prospérité

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